Visitez plusieurs fois… et à plusieurs

Visitez plusieurs fois :

L’idéal est de visiter plusieurs fois le bien à des moments différents de la journée (le matin, en journée et le soir). Cela vous permettra d’évaluer l’ambiance globale du logement au fil de la journée et l’ensemble des nuisances auxquelles il est exposé (bruit des voisins le soir, la luminosité changeante, la circulation aux alentours, etc… )

Visitez à plusieurs :

Visitez en compagnie d’un proche qui verra le bien d’un autre œil et vous évitera de passer à côté de questions/remarques importantes.

Étudiez l’environnement du bien

Situez le bien sur un plan :

Regardez sur une carte où se situe le bien, vérifiez les possibilités de transport et faites le tour du quartier :

  • Lignes de bus, métro, tramway, etc.
  • Bornes vélib'
  • Parkings
  • Commerces
  • Bars / restaurants
  • Ecoles

Vérifiez la tranquillité du quartier :

Assurez-vous également que les commerces qui se trouvent à proximité ne soient ni trop bruyants, ni trop « odorants » : Un fast-food dégage de fortes odeurs et un bar promet des nuits plutôt bruyantes. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à effectuer une recherche internet en tapant l’adresse postale du bien.

Attention à la route !

Si le bien donne directement sur une route, soyez vigilant, car les nuisances sonores peuvent être difficiles à supporter, surtout si l’appartement est situé dans les bas étages et ne dispose que d’un simple vitrage.

Travaux en perspective ? Attention aux murs porteurs !

Un mur porteur est un mur que vous ne pouvez pas toucher sous peine de fragiliser le bâtiment. Si vous envisagez de gros travaux d’aménagement, assurez-vous au moment de la visite que les cloisons que vous prévoyez d’abattre ne sont pas porteuses. Le conseil immobilier Capifrance saura vous indiquer quels sont les murs qu’il est possible d’abattre ou non.

Renseignez-vous sur l’évolution possible des charges et les travaux à venir

Si vous visitez un appartement à la vente dans un immeuble, gardez à l’esprit que les charges peuvent augmenter si des travaux de rénovation ont été actés lors des assemblées générales de la copropriété. En tant que futur acheteur, vous devez obtenir du Syndic, les procès-verbaux de ces dernières, ainsi que « l'état daté ». Ce document, obligatoire lors de la signature de l’acte authentique, recense toutes les informations financières sur la situation des comptes du vendeur au moment de la vente.

Si des travaux ont été votés avant la signature de la promesse de vente entre vous et le vendeur, la charge financière de ces derniers incombe au vendeur qui est tenu de les régler lors des appels de fonds. En tant que futur acheteur, vous aurez donc à supporter le prix de travaux votés avant la vente en assemblée générale par le vendeur, mais dont le paiement intervient de façon échelonnée.

Enfin, n'oubliez pas de tenir compte des impôts locaux que sont la taxe d'habitation et la taxe foncière.

En résumé, pour ne pas être pris(e) au dépourvu, demandez à votre conseiller Capifrance de vous fournir :

  • Le compte rendu des dernières assemblées générales de copropriétaires
  • La taxe d’habitation
  • La taxe foncière

Demandez les diagnostics obligatoires

Si vous souhaitez acheter un bien immobilier, pensez à demander les diagnostics obligatoires. Ils vous permettront d’avoir un aperçu de l’état général du bien (plomberie, circuit électrique, exposition au plomb et à l’amiante, etc.) et d’éviter les mauvaises surprises.

Enfin, si vous êtes primo-accédants et que vous souhaitez demander un prêt à taux zéro (PTZ+), vous avez tout intérêt à vous informer sur la catégorie de DPE (Diagnostique Performance Energétique) dans laquelle se trouve le logement (de A à G). En effet, plus le logement est économe en dépenses énergétiques, plus le prêt à taux zéro accordé sera élevé.

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